EPITRE DE PAUL AUX
DERNIÈRE PARTIE CHAPITRE 13 Romains 13:1: "Que toute personne soit soumise aux autorités
supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne
de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées
de Dieu." "Et les ayant appelés, ils leur défendirent absolument
de parler et d'enseigner au nom de Jésus. Pierre et Jean leur répondirent:
Jugez s'il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu'à
Dieu" (Actes 4:18-19). "Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir
à Dieu plutôt qu'aux hommes" (Actes 5:29). En fait, les cinq versets que nous venons de lire confirment les sept
versets écrits par Paul dans le treizième chapitre de l'épître
aux Romains. Il nous faut donc "obéir à Dieu plutôt qu'aux
hommes", sachant que nous devrons peut-être en payer les conséquences.
C'est ce qui s'est passé pour les apôtres qui ont été
emprisonnés, suppliciés, martyrisés. Par contre, si les lois humaines ne sont pas contraires aux ordres, aux
lois et aux commandements de Dieu, alors nous devons nous y soumettre,
car ceux qui refusent de se soumettre aux "autorités"
se rebellent contre Dieu. Se soumettre aux "autorités" est un devoir chrétien! Dieu établit les rois, c'est-à-dire les nations comme l'indique
Apocalypse 17:12. Il a placé Satan sur cette terre. "Le diable, l'ayant élevé, lui montra en un instant
tous les royaumes de la terre, et lui dit: Je te donnerai toute cette
puissance, et la gloire de ces royaumes; car elle m'a été
donnée et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes
devant moi, elle sera toute à toi" (Luc 4:5-7). Cependant, Satan est limité. C'est ce que nous expliquent les
premiers chapitres du livre de Job. La lettre de Jude nous montre que l'archange Michel respectait le poste
d'autorité qui avait été donné à Satan:
"Malgré cela, ces hommes aussi, entraînés par
leurs rêveries, souillent pareillement leur chair, méprisent
l'autorité et injurient les gloires. Or l'archange Michel, lorsqu'il
contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n'osa
pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit: Que le Seigneur
te réprime!" (Jude 8-9). Romains 13:2: "C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité
résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui
résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes." "Ceux qui résistent" en subiront les conséquences
car, en fin de compte, ils résistent à Dieu. Souvenons-nous de l'attitude de David envers le roi Saül. Il savait
que Saül avait été mis en place par Dieu, il ne s'est
pas opposé à lui, il ne s'est pas rebellé contre
lui. Ceci ne signifie pas que nous ne devrions pas nous défendre. Un
bel exemple de défense, et cela dans la soumission aux autorités,
nous est donné par Paul dans Actes 22:22-29: "Ils l'écoutèrent
jusqu'à cette parole. Mais alors ils élevèrent la
voix, disant: Ôte de la terre un pareil homme! Il n'est pas digne
de vivre. Et ils poussaient des cris, jetaient leurs vêtements,
lançaient de la poussière en l'air. Le tribun commanda de
faire entrer Paul dans la forteresse, et de lui donner la question par
le fouet, afin de savoir pour quel motif ils criaient ainsi contre lui.
Lorsqu'on l'eut exposé au fouet, Paul dit au centenier qui était
présent: Vous est-il permis de battre de verges un citoyen romain,
qui n'est pas même condamné? À ces mots, le centenier
alla vers le tribun pour l'avertir, disant: Que vas-tu faire? Cet homme
est Romain. Et le tribun, étant venu, dit à Paul: Dis-moi,
es-tu Romain? Oui, répondit-il. Le tribun reprit: C'est avec beaucoup
d'argent que j'ai acquis ce droit de citoyen. Et moi, dit Paul, je l'ai
par ma naissance. Aussitôt ceux qui devaient lui donner la question
se retirèrent, et le tribun, voyant que Paul était Romain,
fut dans la crainte parce qu'il l'avait fait lier." Paul ne s'oppose pas, il ne se rebelle pas, mais alors qu'il est lié
pour recevoir le fouet, il se défend sans arrogance, sans menace. Romains 13:3: "Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une
mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre
l'autorité? Fais le bien, et tu auras son approbation." Le mot "magistrat" est traduit du grec archon qui signifie
"chef", "magistrat", "prince", "quelqu'un
qui dirige". Aussi longtemps que nous nous conformons aux lois humaines, pour autant
qu'elles ne soient pas contraires aux lois divines, nous ne devons pas
craindre l'autorité, quelle qu'elle soit. Si nous faisons le bien, si nous respectons les lois du pays dans lequel
nous nous trouvons, alors nous n'avons pas à redouter "les
magistrats"; au contraire, nous avons leur approbation. Romains 13:4: "Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien.
Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée,
étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui
qui fait le mal." "Les magistrats", qu'ils soient bons ou mauvais, sont des serviteurs
de Dieu, puisque toute autorité vient de Dieu. Si nous sommes véritablement chrétiens, nous ne sommes
plus du monde, comme Jésus-Christ le confirme, et nous devons bien
comprendre la différence entre être "du monde"
et être "dans le monde". "Je leur ai donné ta parole; et le monde les a haïs,
parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver
du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie-les
par ta vérité: ta parole est la vérité. Comme
tu m'as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans
le monde" (Jean 17:14-18). Bien sûr, nous accomplissons les fonctions d'ambassadeurs pour
Christ depuis que nous sommes une nouvelle créature, comme Paul
l'écrit dans 2 Corinthiens 5:17-18: "Si quelqu'un est en Christ,
il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées;
voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu,
qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous
a donné le ministère de la réconciliation." Romains 13:5: "Il est donc néces-saire d'être soumis,
non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience." "Par motif de conscience" parce que nous savons que c'est la
volonté de Dieu et que nous nous y soumettons. Romains 13:6: "C'est aussi pour cela que vous payez les impôts.
Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués
à cette fonction." Leur "fonction" est de faire appliquer les lois du pays, de
punir ceux qui les transgressent. Leur "fonction" est aussi
de maintenir l'ordre dans le pays. Romains 13:7: "Rendez à tous ce qui leur est dû: l'impôt
à qui vous devez l'impôt, le tribut à qui vous devez
le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l'honneur à
qui vous devez l'honneur." Remarquons bien que Paul ne dit pas "donnez", mais "rendez",
et cela fait une énorme différence. Cela "leur est dû" en retour pour le poste, pour la fonction
qu'ils occupent, comme Jésus le déclare dans Marc 12:13-17:
"Ils envoyèrent auprès de Jésus quelques-uns
des pharisiens et des hérodiens, afin de le surprendre par ses
propres paroles. Et ils vinrent lui dire: Maître, nous savons que
tu es vrai, et que tu ne t'inquiètes de personne; car tu ne regardes
pas à l'apparence des hommes, et tu enseignes la voie de Dieu selon
la vérité. Est-il permis, ou non, de payer le tribut à
César? Devons-nous payer, ou ne pas payer? Jésus, connaissant
leur hypocrisie, leur répondit: Pourquoi me tentez-vous? Apportez-moi
un denier, afin que je le voie. Ils en apportèrent un; et Jésus
leur demanda: De qui sont cette effigie et cette inscription? De César,
lui répondirent-ils. Alors il leur dit: Rendez à César
ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à
Dieu. Et ils furent à son égard dans l'étonnement." Romains 13:8: "Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous
aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la
loi." Nous ne devons "rien", si nous rendons "impôt",
"tribut", "crainte", "honneur", comme cela
nous est demandé dans le verset précédent. Toutefois, il y a une dette que nous ne pourrons jamais rembourser entièrement
car nous ne finirons jamais de la payer: c'est la dette d'amour. Nous devons aimer tous les hommes, car notre prochain, c'est chaque être
humain. Il n'est pas question d'aimer leur façon de vivre, mais chaque
homme est un Dieu en puissance, chaque être humain aura sa chance. Rappelons-nous que Jésus-Christ est venu afin de mourir pour tous,
et, lorsque Dieu ôtera le voile qui empêche cette grande majorité
de connaître la vérité, nous serons étonnés
d'en trouver beaucoup qui seront plus attachés à la lettre
et à l'esprit de la loi que nous ne le sommes nous-mêmes
aujourd'hui. Nous verrons alors des gens qui voudront obéir à
Dieu de tout leur cur et qui feront vraiment l'impossible pour Lui
être agréable. Romains 13:9: "En effet, les commandements: Tu ne commettras point
d'adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu
ne convoiteras point, et ceux qu'il peut encore y avoir, se résument
dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même." Dans ce verset, Paul cite quatre des dix commandements qui traitent des
rapports avec le prochain, mais il ne se limite pas à ces quatre
commandements-là, puisqu'il ajoute: "et ceux qu'il peut encore
y avoir, se résument dans cette parole". S'ils "se résument",
c'est qu'ils ne sont pas encore remplacés, ils ne sont pas supprimés
ou abolis, sinon il ne serait pas nécessaire de les résumer. Et si nous devons aimer notre prochain, à combien plus forte raison
devons-nous aimer Dieu en observant les quatre premiers commandements
qui traitent des rapports de l'homme avec son Créateur. Romains 13:10: "L'amour ne fait point de mal au prochain: l'amour
est donc l'accomplissement de la loi." "L'amour est l'accomplissement de la loi", il ne peut donc
être l'abolition de la loi, puisque "l'amour de Dieu consiste
à garder ses commandements" (1 Jean 5:3). Romains 13:11: "Cela importe d'autant plus que vous savez en quel
temps nous sommes: c'est l'heure de vous réveiller enfin du sommeil,
car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous
avons cru." Chaque jour qui passe nous rap-proche du "salut", si nous faisons
notre part! Et cela, à cause de la mort qui s'approche de nous
chaque jour qui passe, puisque nos jours sont comptés. De toute
façon, chaque jour nous rapproche du retour de Christ. Trop souvent, nous sommeillons, nous ne voyons pas ce que nous devrions
voir. Nous devrions reconnaître ce qui est provisoire, c'est-à-dire
distinguer ce qui est matériel de ce qui est spirituel. Gardons les yeux ouverts et discernons quelles sont les vraies valeurs,
celles qui ne périront jamais. Romains 13:12: "La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous
donc des uvres des ténèbres, et revêtons les
armes de la lumière." "Dépouillons-nous", dévêtons-nous des uvres
des ténèbres, tout comme on enlève un vêtement
sale. Ceci est à rapprocher de Éphésiens 5:8-14: "Autrefois
vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes
lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière!
Car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté,
de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable
au Seigneur; et ne prenez point part aux uvres infructueuses des
ténèbres, mais plutôt condamnez-les. Car il est honteux
de dire ce qu'ils font en secret; mais tout ce qui est condamné
est manifesté par la lumière, car tout ce qui est manifesté
est lumière. C'est pour cela qu'il est dit: Réveille-toi,
toi qui dors, relève-toi d'entre les morts, et Christ t'éclairera." Ce que ce verset décrit, ce sont les uvres de la chair.
Faisons donc en sorte de nous accrocher au fruit de l'Esprit avec ses
nombreuses qualités. Romains 13:14: "Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ,
et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises." Comment pouvons-nous nous revêtir "du Seigneur Jésus-Christ"?
En abandon-nant le vieil homme et en revêtant l'homme nouveau, afin
que Jésus-Christ puisse vivre Sa vie en nous. Les écrits de Paul ne sont pas toujours faciles à comprendre,
c'est ce que Pierre lui-même reconnaît: "C'est ce qu'il
fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles
il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes
et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures,
pour leur propre ruine" (2 Pi. 3:16). Si l'on prend la peine d'examiner l'épître de Paul aux Romains,
on peut constater que Paul explique et démontre que la loi divine
(autre que celle des sacrifices) est toujours en vigueur, même après
la mort du Christ. Il suffit, pour s'en rendre compte, de lire Romains 2:13 ainsi que Romains
3:31. Pour comprendre Paul, il est parfois nécessaire de remplacer le
mot qu'il utilise par la définition que la Bible donne de ce mot. La définition du péché nous est donnée dans
1 Jean 3:4 où il est écrit que "le péché
est la transgression de la loi". Remplaçons, dans les versets qui suivent, le mot "péché"
par "transgression de la loi", et alors tout devient clair:
"Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché
[la transgression de la loi] afin que la grâce abonde? Loin de là!
Nous qui sommes morts au péché [à la transgression
de la loi], comment vivrions-nous encore dans le péché [la
transgression de la loi]?" (Rom. 6:1-2). "Que le péché [la transgression de la loi] ne règne
donc point dans votre corps mortel, et n'obéissez pas à
ses convoitises" (Rom. 6:12). "Que dirons-nous donc? La loi est-elle péché [transgression
de la loi]? Loin de là! Mais je n'ai connu le péché
[la transgression de la loi] que par la loi. Car je n'aurais pas connu
la convoitise, si la loi n'eût dit: Tu ne convoiteras point. Et
le péché [la transgression de la loi], saisissant l'occasion,
produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises; car
sans loi le péché [la transgression de la loi] est mort"
(Rom. 7:7-8). Pourquoi Paul écrit-il que "sans loi, le péché
est mort"? Il y a déjà répondu dans Romains
4:15 et 5:13. Si le gouvernement décidait d'abolir la loi de la circulation
routière, il n'y aurait plus de transgression, plus personne ne
pourrait enfreindre le code de la route et donc être sous son salaire,
c'est-à-dire sous l'amende que cette loi imposait en cas de transgression. Sans la loi de la circulation routière, la transgression du code
de la route deviendrait impossible. Il en est de même avec la loi divine: si elle est abolie, si elle
n'existe plus, alors on ne peut plus la transgresser, le péché
est devenu impossible. Un autre point qu'il nous faut bien comprendre, c'est ce que Paul entend
par être "sous la loi" et ne pas être "sous
la loi". Que signifie Romains 6:14: "Car le péché [la transgression
de la loi] n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes,
non sous la loi, mais sous la grâce"? "Le salaire du péché [de la trans-gression de la loi],
c'est la mort" (Rom. 6:23). "Car tous ont péché [transgressé la loi]"
(Rom. 3:23). Par conséquent, puisque la loi est toujours en vigueur, puisque
tous les hom-mes l'ont transgressée, tous les hommes sont passibles
du salaire du péché, ils sont passibles de la mort. Ils sont "sous la loi", sous l'amende encourue par suite du
péché, car la loi réclame leur vie. Puisque nous nous sommes repentis de nos transgressions passées
et que nous marchons "en nouveauté de vie", ayant adopté
le mode de vie, la façon de vivre décrite dans la Bible,
nous "avons été baptisés". Lisons ce que
Paul écrit dans Romains 6:3-9: "Ignorez-vous que nous tous
qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est
en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons
donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort,
afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du
Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté
de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui
par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la
conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil
homme a été crucifié avec lui, afin que le corps
du péché fût détruit, pour que nous ne soyons
plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre
du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons
que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité
des morts ne meurt plus; la mort n'a plus de pouvoir sur lui." "La mort [ce salaire que nous réclamait la loi] n'a [maintenant]
plus de pouvoir sur nous." Nous ne sommes donc plus sous la loi,
mais nous sommes graciés, nous sommes sous la grâce, puisque
Jésus-Christ a payé l'amende à notre place. Bien entendu, si nous sommes graciés, ce n'est pas pour recommencer
les mêmes transgressions. Il nous faut donc vivre dans l'observance
des lois divines qui sont éternelles. Il nous faut poursuivre ce
nouveau mode de vie et vivre comme Jésus-Christ a vécu alors
qu'Il était sur cette terre. Ce n'est qu'ainsi qu'Il vivra Sa vie
en nous! Nous allons maintenant étudier Romains 14 mais, pour bien comprendre
ce chapitre, nous devons nous rappeler que Paul s'adresse aux saints qui
sont à Rome, c'est-à-dire, comme nous l'avons vu au premier
chapitre, à des gens qui n'ont pas encore acquis une connaissance
parfaite, car il n'y avait pas de réunions locales régulières,
il n'y avait pas encore de ministre. Voilà pourquoi ils étaient
encore divisés au sujet de certaines coutumes. Certains de ces nouveaux convertis refusaient encore de manger de la
viande d'une manière continue ou certains jours seulement. Ils
étaient des végétariens à temps partiel ou
même à temps plein, et cela, à cause de leurs anciennes
croyances ou parce que la plupart des viandes qui étaient vendues
au marché avaient été offertes aux idoles. Ils répugnaient
donc à en manger. Ce chapitre s'adresse donc aux végétariens et à
ceux qui s'abstenaient totalement ou partiellement de viandes. Il n'a
absolument rien à voir avec le quatrième commandement ou
avec les fêtes de l'Éternel, pas plus qu'il ne met en cause
les viandes pures et impures mentionnées dans Lévitique
11. À l'époque de Paul, les membres de l'Église avaient
des problèmes, principa-lement ceux qui quittaient leurs anciennes
croyances païennes pour venir à la vérité. Le stoïcisme et l'ascétisme étaient répandus
dans le monde grec et romain. On considérait le plaisir, même
le plaisir sain, comme un péché. On parlait de mortification
certains jours de la semaine. D'autres craignaient de manger de la viande, car on offrait des animaux
aux idoles, ensuite ces viandes étaient vendues sur le marché.
Pouvait-on, oui ou non, en manger? Voilà la question que quelques-uns
se posaient! Voyons la réponse de Paul: CHAPITRE 14 Romains 14:1: "Faites accueil à celui qui est faible dans
la foi, et ne discutez pas sur les opinions." Un "faible dans la foi", c'est bien souvent quelqu'un qui est
nouveau ou encore qui a des problèmes à effacer ou à
oublier ses anciennes croyances. Il n'y a pas si longtemps, on trouvait des gens qui refusaient de manger
de la viande le vendredi et, de nos jours encore, il y a beaucoup de personnes
qui refusent de manger ou même de servir le moindre morceau de viande
le vendredi saint. Et Paul, qui écrit aux chrétiens qui sont à Rome,
sait qu'il y a parmi eux quelques membres qui sont encore faibles "dans
la foi". Il donne donc le conseil: "Ne discutez pas sur les opinions"! Romains 14:2: "Tel croit pouvoir manger de tout; tel autre, qui
est faible, ne mange que des légumes." Nous nous trouvons ici devant deux catégories de personnes: celles
qui mangent "de tout" (mais de toutes viandes pures, celles
qui sont autorisées par Dieu) et celles qui ne mangent "que
des légumes" parce qu'elles sont végétariennes
ou parce qu'elles craignent de manger de la viande qui aurait été
offerte aux idoles. Cette réaction existait aussi au sein de l'Église de Dieu
qui était à Corinthe. Voilà pourquoi Paul leur en
parlera dans sa première épître. Il y écrit
ceci: "Nous savons qu'il n'y a point d'idole [que les idoles sont
vaines, qu'elles ne sont que superstition, qu'elles n'existent pas] [...]
Mangez de tout ce qui se vend au marché" (1 Cor. 8:4; 10:25).
Il sous-entend, bien entendu, toutes les viandes pures, comme cela est
démontré dans le contexte. Romains 14:3: "Que celui qui mange ne méprise point celui
qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui
mange, car Dieu l'a accueilli." "Celui qui mange" de tout n'a pas à juger "celui
qui ne mange pas" de tout. Les chrétiens qui sont à Rome n'ont pas encore de ministre,
Paul recommande donc de ne pas juger, de ne pas mépriser, car toutes
ces disputes sur les jours maigres ou non sont pour ainsi dire secondaires,
aussi longtemps qu'il n'y a pas d'autorité établie! Pour l'instant, une seule chose compte: puisque "Dieu" les
"a accueillis", que personne ne les rejette. Romains 14:4: "Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d'autrui? S'il
se tient debout, ou s'il tombe, cela regarde son maître. Mais il
se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l'affermir." "Qui es-tu, toi qui juges?" Le mot "juges" est ici
traduit du grec krino! C'est Dieu qui est en charge! C'est à Lui de révéler
Sa volonté à ceux qui sont encore faibles dans la foi, et
cela au moment qu'Il juge le mieux adapté. Par conséquent, s'il y a encore des choses que certains qui sont
faibles dans la foi n'ont pas encore comprises, cela n'est pas une raison
pour les mépriser, pour les dédaigner. De toute façon,
s'ils sont vraiment appelés, Dieu a le pouvoir de les affermir. Romains 14:5: "Tel fait une distinction entre les jours; tel autre
les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine
conviction." Paul ne dit pas que Dieu "fait une distinction entre les jours"
ou que Dieu "les estime tous égaux". Il est question
ici de ce que certains hommes pensent et non de ce que Dieu dit. Ce verset
ne traite pas du sabbat, comme beaucoup veulent le croire. Ce qui nous juge, c'est la parole de Dieu, non pas les pensées
des hommes. C'est ce que Jésus-Christ confirme dans Jean 12:48:
"Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son
juge; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au
dernier jour." N'oublions pas ce qui est écrit dans Proverbes 3:5: "Confie-toi
en l'Éternel de tout ton coeur, et ne t'appuie pas sur ta sagesse." Ce passage n'a absolument rien à voir avec le sabbat! Les païens avaient des jours gras et des jours maigres, ils ne mangeaient
pas de viande le vendredi et certains nouveaux chrétiens, encore
faibles dans la foi, s'attachaient encore à ces croyances. Romains 14:6: "Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour
le Seigneur. Celui qui mange, c'est pour le Seigneur qu'il mange, car
il rend grâces à Dieu; celui qui ne mange pas, c'est pour
le Seigneur qu'il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu." Celui qui veut considérer certains jours comme maigres, s'il le
fait encore dans sa faiblesse momentanée, "c'est pour le Seigneur
qu'il" le fait, car il croit plaire à Dieu en distinguant
les jours. Par contre, celui qui mange de tout, viandes et légumes (mais
viandes pures et légumes), "c'est pour le Seigneur qu'il mange"
de tout. "Il rend grâces à Dieu": impossible de rendre
grâces pour des viandes impures, car nous ne pouvons pas remercier
Dieu pour une nourriture qu'Il ne veut pas nous donner. Voyons ce qui se passera au retour de Jésus-Christ: "Car
voici, l'Éternel arrive dans un feu, et ses chars sont comme un
tourbillon; il convertit sa colère en un brasier, et ses menaces
en flammes de feu. C'est par le feu que l'Éternel exerce ses jugements,
c'est par son glaive qu'il châtie toute chair; et ceux que tuera
l'Éternel seront en grand nombre. Ceux qui se sanctifient et se
purifient dans les jardins, au milieu desquels ils vont un à un,
qui mangent de la chair de porc, des choses abominables et des souris,
tous ceux-là périront, dit l'Éternel" (És.
66:15-17). Romains 14:7: "En effet, nul de nous ne vit pour lui-même,
et nul ne meurt pour lui-même." Romains 14:8: "Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur;
et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous
vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur." Nous ne nous appartenons plus, Jésus-Christ vit Sa vie en nous.
Par conséquent, nous vivons "ensemble avec lui", Lui
avec nous, nous avec Lui. "Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère,
mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ,
qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous
dormions, nous vivions ensemble avec lui" (1 Thes. 5:9-10). Romains 14:9: "Car Christ est mort et il a vécu, afin de
dominer sur les morts et sur les vivants." Jésus-Christ "est mort", Il a été ressuscité.
Jésus-Christ "a vécu" et Il nous a laissé
un exemple que nous devons suivre. Il domine "sur les morts" par Sa résurrection d'entre
les morts et Il domine "sur les vivants" par l'exemple qu'Il
nous a laissé. Romains 14:10: "Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère? ou
toi, pourquoi méprises-tu ton frère? puisque nous comparaîtrons
tous devant le tribunal de Dieu." Dans ce verset, "juges" est traduit du grec krino qui signifie
"juger" dans le sens de "condamner", "appliquer
une sentence". Mais, même si nous ne condamnons pas notre frère qui est
faible dans la foi, de toute façon, ne le méprisons pas.
Pourquoi? Romains 14:11: "Car il est écrit: Je suis vivant, dit le
Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera
gloire à Dieu." Nous devons reconnaître ce que nous sommes devant Dieu et non pas
par rapport à nos frères ou à nos voisins. Voilà
pourquoi nous ne devons ni condamner ni mépriser. Romains 14:13: "Ne nous jugeons donc plus les uns les autres; mais
pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère
une pierre d'achoppement ou une occasion de chute." Romains 14:14: "Je sais et je suis persuadé par le Seigneur
Jésus que rien n'est impur en soi, et qu'une chose n'est impure
que pour celui qui la croit impure." Dans ce verset, Paul se sert du mot grec koinos qui signifie "souillé",
"pollué par un mauvais usage", par exemple, parce que
offert à une idole. Lorsqu'il est question d'une viande impure, d'une viande défendue
par Dieu pour notre nourriture, alors il est question d'akathartos, mot
utilisé pour la chair impure ou pour tout animal étouffé.
Comprenons bien la différence! Romains 14:15: "Mais si, pour un aliment, ton frère est attristé,
tu ne marches plus selon l'amour: ne cause pas, par ton aliment, la perte
de celui pour lequel Christ est mort." Comprenons cependant que ceci ne nous autorise pas à manger des
viandes que Dieu a déclarées impures! Par conséquent, si on nous présente des viandes impures,
nous devons les refuser, mais nous devons le faire avec tact! Ceci est
très important! Nous devons "obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes". Romains 14:16: "Que votre privilège ne soit pas un sujet
de calomnie." Notre "privilège", c'est d'être fort dans la foi!
Si nous sommes forts dans la foi, ne calomnions pas celui qui est faible.
Pourquoi? Romains 14:17: "Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et
le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit." La vie spirituelle n'a rien à voir avec le boire et le manger,
sauf que le boire et le manger font partie de notre attitude. Le royaume
de Dieu n'est pas physique, Dieu regarde au cur. Romains 14:18: "Celui qui sert Christ de cette manière est
agréable à Dieu et approuvé des hommes." Si nous faisons bon accueil à celui qui est faible dans la foi
au lieu de le critiquer, au lieu de le mépriser, si nous évitons
d'être une pierre d'achoppement pour lui et si nous faisons preuve
de paix et de joie à son égard, en étant ainsi les
serviteurs de Christ que nous devons être, alors nous serons agréables
"à Dieu" et approuvés "des hommes". Romains 14:19: "Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à
la paix et à l'édification mutuelle." Voilà quel doit être notre but: consolider et affermir l'Église,
amener "la paix" et "l'édification mutuelle".
Voilà notre rôle, ne divisons pas, ne détruisons pas! Romains 14:20: "Pour un aliment, ne détruis pas l'oeuvre
de Dieu. À la vérité toutes choses sont pures; mais
il est mal à l'homme, quand il mange, de devenir une pierre d'achoppement." "Pour un aliment", ne faisons pas trébucher celui qui
est faible dans la foi. Dieu a uvré en lui pour l'amener
là où il se trouve maintenant. "Toutes choses sont pures", mais uniquement toutes les choses
que Dieu a données comme étant pures. Tout comme nous ne pouvons pas sanctifier ce que Dieu n'a pas déclaré
saint, il nous est impossible de déclarer "pur" ce que
Dieu n'a pas décrété "pur". "Il est mal", quand nous mangeons, "de devenir une pierre
d'achoppement". Ceci est à rapprocher de ce que Paul écrit
dans 1 Corinthiens 8:9-13: "Prenez garde, toutefois, que votre liberté
ne devienne une pierre d'achoppement pour les faibles. Car, si quelqu'un
te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple
d'idoles, sa conscience, à lui qui est faible, ne le portera-t-elle
pas à manger des viandes sacrifiées aux idoles? Et ainsi
le faible périra par ta connaissance, le frère pour lequel
Christ est mort! En péchant de la sorte contre les frères,
et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ.
C'est pourquoi, si un aliment scandalise mon frère, je ne mangerai
jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère." Romains 14:21: "Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas
boire de vin, et de s'abstenir de ce qui peut être pour ton frère
une occasion de chute, de scandale ou de faiblesse." "Il est bien de ne pas manger de viande", lorsque l'on se trouve
devant un frère faible dans la foi qui, selon le verset 2, "ne
mange que des légumes". Toutefois, lorsque ce nouveau frère n'est pas là, nous
mangeons de nouveau de la viande, selon les instructions que Dieu nous
a données dans Lévitique 11. Romains 14:22: "Cette foi que tu as, garde-la pour toi devant Dieu.
Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même dans ce qu'il approuve!" "Cette foi que tu as", fais en sorte qu'elle ne soit pas une
pierre d'achoppement pour les faibles. Si tu ne crains plus certaines choses, n'en fais pas étalage devant
les autres, mais aide avec des paroles de paix et de joie. Si nous sommes une pierre d'achoppement pour les autres, nous nous condamnons
nous-mêmes. Romains 14:23: "Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu'il
mange est condamné, parce qu'il n'agit pas par conviction. Tout
ce qui n'est pas le produit d'une conviction est péché." Comprenons bien ce passage! Si je ne suis pas convaincu que je peux manger
ce que je mange, je suis condamné parce que je garde un doute dans
l'esprit. Je souille ma conscience, comme Paul l'explique dans 1 Corinthiens
8:7: "Mais cette connaissance n'est pas chez tous. Quelques-uns,
d'après la manière dont ils envisagent encore l'idole, mangent
de ces viandes comme étant sacrifiées aux idoles, et leur
conscience, qui est faible, en est souillée." Quant à la dernière phrase de ce verset, ne faisons pas
comme certains qui affirment: "Puisque je ne suis pas convaincu que
Dieu interdit les viandes impures, je peux en manger". Cela, c'est
tordre les Écritures! Si nous avons le moindre doute au sujet de ce que nous mangeons, si ce
que nous mangeons "n'est pas le produit [le résultat] d'une
conviction", alors ne mangeons pas cette chose-là! Par conséquent, si un frère qui est faible dans la foi
doute de pouvoir manger telle chose, alors il est préférable
qu'il n'en mange pas momentanément. Et nous, nous pouvons aussi
nous en passer pour ne pas être une pierre d'achoppement. Cela aussi, c'est une preuve d'amour! CHAPITRE 15 Romains 15:1: "Nous qui sommes forts, nous devons supporter les
faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes." Nous qui ne faisons plus la distinction entre les jours, qui ne tenons
plus compte des jours maigres, abstenons-nous, comme Paul le demande au
verset 21 du chapitre précédent, abstenons-nous "de
tout ce qui peut être pour un frère une occasion de chute,
de scandale, ou de faiblesse" (Rom. 14:21). C'est en agissant ainsi que nous supporterons les faibles et que nous
n'essayerons pas de nous être agréables en forçant
les autres à croire ce que nous croyons. Laissons-leur du temps! Remarquons qu'en écrivant dans ce verset: "Nous qui sommes
forts", Paul s'aligne avec ceux qui sont forts, mais il n'empêche
qu'il faut comprendre dans ce chapitre que nous devons être fraternels
avec les faibles, comprendre leurs faiblesses et leurs scrupules, sans
oublier de leur tendre la main. C'est une obligation, "nous" le "devons", écrit-il! Romains 15:2: "Que chacun de nous complaise au prochain pour ce
qui est bien en vue de l'édification." "Que chacun" soit agréable "au prochain".
En ne le heurtant pas, nous l'édifions, nous l'instruisons, nous
l'éclairons. Ceux qui sont nouveaux dans la vérité ont beaucoup à
porter et ceux qui ont une avance momentanée sur les faibles ne
doivent pas les écraser, mais les aider à porter leur ignorance. Romains 15:3: "Car Christ ne s'est point complu en lui-même,
mais, selon qu'il est écrit: Les outrages de ceux qui t'insultent
sont tombés sur moi." Pour la première fois dans cette lettre, Paul met Jésus-Christ
en avant pour servir d'exemple. Il cite le Psaume 69:10: "Car le
zèle de ta maison me dévore, et les outrages de ceux qui
t'insultent tombent sur moi." Jésus-Christ a pris sur Lui "les outrages" qui étaient
faits à Dieu. Dans l'ancien Israël, les prophètes durent
supporter de nombreux "outrages" et, de nos jours encore, beaucoup
de ceux qui veulent faire la volonté de Dieu doivent supporter
"les outrages" des parents, d'un conjoint, d'un fiancé,
des collègues, d'amis, etc. Romains 15:4: "Or, tout ce qui a été écrit
d'avance l'a été pour notre instruction, afin que, par la
patience, et par la consolation que donnent les Écritures, nous
possédions l'espérance." "Tout ce qui a été écrit" avant nous,
l'histoire de l'ancien Israël, des juges, des rois, tous ces livres
de l'Ancien Testament sont là, avec leurs exemples, pour nous aider
à tout supporter avec patience. Rappelons-nous le récit de la vie de Joseph, d'Esther, des amis
de Daniel, etc. Tous ces exemples de patience ont été écrits pour
nous aider à supporter les épreuves, les railleries, les
sarcasmes, les outrages, et à avoir ainsi, à notre tour,
une espérance semblable à la leur. Ceci prouve bien que
nous ne pouvons pas nous passer de l'Ancien Testament. "Que le Dieu" qui a donné la patience et "la consolation"
à tous ceux dont l'exemple figure dans la Bible nous donne d'avoir,
à notre tour, ces "mêmes sentiments les uns envers les
autres"! Les mêmes pensées, les mêmes paroles!
Forts ou faibles! Qu'importe! Romains 15:7: "Accueillez-vous donc les uns les autres, comme Christ
vous a accueillis, pour la gloire de Dieu." Ceci est à rapprocher de 1 Jean 3:1-2: "Voyez quel amour
le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés
enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît
pas, c'est qu'il ne l'a pas connu. Bien-aimés, nous sommes maintenant
enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été
manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté,
nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il
est." Puisque Jésus-Christ nous "a accueillis" avec nos faiblesses,
accueillons, nous aussi, les faibles en sachant que Dieu les fortifiera. Faibles ou forts, tous nous sommes "enfants de Dieu", engendrés
par un même Esprit. Romains 15:8: "Je dis, en effet, que Christ a été
serviteur des circoncis, pour prouver la véracité de Dieu
en confirmant les promesses faites aux pères," Jésus-Christ a été le "serviteur", le
ministre, l'enseignant des circoncis, c'est-à-dire des Juifs. En
venant conformément à la promesse qui avait été
faite, Jésus-Christ a accompli cette promesse. Pourquoi Jésus-Christ dit-Il à la femme de Samarie que
"le salut vient des Juifs"? "Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où
ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous
adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous,
nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs"
(Jean 4:21-22). Jésus-Christ dit cela parce que c'est à la maison de Juda
qu'Il S'adresse alors qu'Il est sur cette terre. Il est Lui-même
de la maison de Juda. Les pères, ce sont Abraham, Isaac et Jacob, ce sont les pères
de la maison d'Israël, des douze fils de Jacob, et c'est à
eux que les promesses ont été faites. Remarquons qu'en devenant chrétien, on devient automatiquement
un Isarélite, mais un Israélite spirituel. Aucun gentil, autrement dit aucun païen, n'entrera dans le Royaume
de Dieu, il faut être Israélite pour y arriver. Bien entendu, Dieu a appelé des païens à la conversion
mais, dès qu'ils se convertissent, ils deviennent la postérité
d'Abraham, donc des Israélites spirituels. "Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ;
vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous
avez revêtu Christ. Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus
ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes
un en Jésus-Christ. Et si vous êtes à Christ, vous
êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers
selon la promesse" (Gal. 3:26-29). Paul était l'apôtre des gentils. Dans cette épître
aux Romains, il s'adresse, bien sûr, aux Juifs qui sont à
Rome, mais surtout aux gentils maintenant convertis. Quelles sont les promesses? Il y avait les promesses nationales qui promettaient richesses, grandeur
nationale et prospérité. Ceci s'est étendu particulièrement
sur les fils de Joseph: Éphraïm et Manassé, c'est-à-dire
sur la Grande-Bretagne et les États-Unis d'Amérique. Cette
promesse ne s'est jamais étendue sur les Juifs. Il y avait la promesse
d'un Messie et du salut qui viendrait par ce Messie. Le Messie est venu
par la maison de Juda. Il y avait la promesse d'une nouvelle alliance, etc. Pour l'instant, le salut n'est offert qu'à quelques appelés,
à un petit troupeau, mais il sera offert à tous plus tard,
il sera offert à toutes les nations de la terre, c'est ce qu'ont
proclamé les prophètes. C'est justement parce qu'il sait
que le salut doit s'étendre à toutes les nations de la terre
que Paul ajoute: Romains 15:9: "tandis que les païens glorifient Dieu à
cause de sa miséricorde, selon qu'il est écrit: C'est pourquoi
je te louerai parmi les nations, et je chanterai à la gloire de
ton nom." Pourquoi "les païens" peuvent-ils glorifier Dieu pour
"sa miséricorde"? Paul l'a déjà expliqué
au chapitre onze, où il écrit qu'Israël est l'olivier
naturel et que les païens sont l'olivier sauvage. Le païen qui se convertit est une branche qui est coupée
de l'olivier sauvage pour être greffée à l'olivier
naturel, devenant ainsi un Israélite spirituel. Romains 15:10: "Il est dit encore: Nations, réjouissez-vous
avec son peuple!" Romains 15:11: "Et encore: Louez le Seigneur, vous toutes les nations,
célébrez-le, vous tous les peuples!" Ceci est encore une citation de l'Ancien Testament. Ce qui est décrit
ici se passera après la seconde venue de Jésus-Christ pendant
le millénium et le jugement du Grand Trône Blanc. Cette citation est tirée du onzième chapitre d'Ésaïe
et, bien entendu, il est question de Jésus-Christ qui descend d'Isaï!
Comment? Parce que David était fils d'Isaï et Jésus-Christ
est fils de David. Romains 15:13: "Que le Dieu de l'espérance vous remplisse
de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en
espérance, par la puissance du Saint-Esprit!" Nous regardons en avant et non en arrière, nous regardons vers
ces choses magnifiques et merveilleuses que Dieu a en réserve pour
chacun d'entre nous, et nous en sommes remplis. Nous ne devons pas nous critiquer, nous juger, nous condamner "les
uns les autres", mais nous aider, nous "exhorter" et nous
encourager. Romains 15:15: "Cependant, à certains égards, je vous
ai écrit avec une sorte de hardiesse, comme pour réveiller
vos souvenirs, à cause de la grâce que Dieu m'a faite." Paul aime suffisamment les gens pour leur dire ce qui ne va pas en eux.
Il le leur dit parce qu'il a été institué ministre
de Jésus-Christ, il a été choisi par Dieu à
cet effet, et la lettre qu'il adresse aux saints qui sont à Rome
a pour but de corriger ce qui n'est pas bien. Comme c'est le cas de nos jours, il est probable que ces Romains n'ont
pas tellement aimé la correction. À certains moments, les paroles de Paul sont dures, mais il fait
cela avec amour et par amour. Quand un ministre veut voir des changements heureux parmi ceux que Dieu
lui a confiés, c'est parce que ces personnes ne lui sont pas indifférentes,
parce qu'il les aime. Romains 15:16: "d'être ministre de Jésus-Christ parmi
les païens, m'acquittant du divin service de l'Évangile de
Dieu, afin que les païens lui soient une offrande agréable,
étant sanctifiée par l'Esprit-Saint." "L'Évangile de Dieu" dont il est question ici, c'est
"l'Évangile" qui a été proclamé
par Jésus-Christ. Mais cet "Évangile" vient de
Dieu le Père, de plus ce n'est pas un "Évangile"
sur la personne de Jésus-Christ. Quant aux "païens" mentionnés dans ce verset, ce
sont, bien entendu, ceux qui sont convertis puisqu'ils sont sanctifiés
par le Saint-Esprit. Romains 15:17-19: "J'ai donc sujet de me glorifier en Jésus-Christ,
pour ce qui regarde les choses de Dieu. Car je n'oserais mentionner aucune
chose que Christ n'ait pas faite par moi pour amener les païens à
l'obéissance, par la parole et par les actes, par la puissance
des miracles et des prodiges, par la puissance de l'Esprit de Dieu, en
sorte que, depuis Jérusalem et les pays voisins jusqu'en Illyrie,
j'ai abondamment répandu l'Évangile de Christ." Le Saint-Esprit n'est pas une personne, c'est une "puissance"
qui émane du Père et du Fils. L'"Illyrie" est cette région balka-nique, le long de
l'Adriatique, qui comprend l'Istrie et la Carinthie. C'est la partie nord-ouest
de l'ex-Yougoslavie, qui s'étend jusqu'à Trieste. Paul ne voulait "pas bâtir" là où d'autres
avaient déjà bâti ou avaient commencé à
"bâtir". Ceci est un des nombreux passages qui confirment
que Pierre n'est jamais allé à Rome. Cette prophétie est tirée d'Ésaïe 52:15. Romains 15:22: "C'est ce qui m'a souvent empêché d'aller
vers vous." Il y avait déjà longtemps que Paul souhaitait se rendre
à Rome, mais il en avait toujours été "empêché".
Il est vrai que le territoire qu'il couvrait était immense. Romains 15:23-24: "Mais mainte-nant, n'ayant plus rien qui me retienne
dans ces contrées, et ayant depuis plusieurs années le désir
d'aller vers vous, j'espère vous voir en passant, quand je me rendrai
en Espagne, et y être accompagné par vous, après que
j'aurai satisfait en partie mon désir de me trouver chez vous." Paul souhaitait se rendre aussi "en Espagne" et, lorsque l'occasion
lui en serait donnée, il passerait à Rome. Romains 15:25-26: "Présentement je vais à Jérusalem,
pour le service des saints. Car la Macédoine et l'Achaïe ont
bien voulu s'imposer une contribution en faveur des pauvres parmi les
saints de Jérusalem." Il y avait une sécheresse en Judée et "les saints"
qui étaient à "Jérusalem" se trouvaient
sans nourriture. Paul avait donc l'intention de leur en porter et cela
avec l'aide de plusieurs. Paul estime que, si les païens con-vertis de ces territoires grecs
ont bénéficié des avantages spirituels de ceux qui
étaient en Judée, ils peuvent alors les aider en leur envoyant
ce qui leur manque, c'est-à-dire des céréales et
d'autres nourritures. Romains 15:28-29: "Dès que j'aurai terminé cette affaire
et que je leur aurai remis ces dons, je partirai pour l'Espagne et passerai
chez vous. Je sais qu'en allant vers vous, c'est avec une pleine bénédiction
de Christ que j'irai." Paul a donc l'intention de ne plus attendre. Après être
allé vers Jérusalem, il compte se rendre en Espagne et passer
par Rome. Cependant, c'est enchaîné qu'il viendra vers eux, ce sera
son premier emprisonnement à Rome. Romains 15:30-33: "Je vous exhorte, frères, par notre Seigneur
Jésus-Christ et par l'amour de l'Esprit, à combattre avec
moi, en adressant à Dieu des prières en ma faveur, afin
que je sois délivré des incrédules de la Judée,
et que les dons que je porte à Jérusalem soient agréés
des saints, en sorte que j'arrive chez vous avec joie, si c'est la volonté
de Dieu, et que je jouisse au milieu de vous de quelque repos. Que le
Dieu de paix soit avec vous tous! Amen!" Paul leur demande de "combattre" pour lui à l'aide de
la prière, afin qu'il soit "délivré" des
incroyants "à Jérusalem", car certains d'entre
eux gardent une haine envers Paul à cause de ce qu'il faisait avant. Chaque Église, par "des prières" ferventes, peut
aider le ministère et faire en sorte que Dieu appelle un plus grand
nombre de personnes à la vérité. Il n'est pas tout à fait correct que Paul termine ce chapitre par "Amen!". Ceci n'est pas la fin de sa lettre aux Romains, mais la fin de cette partie, car sa lettre comprend plusieurs parties, plusieurs sujets. CHAPITRE 16 Romains 16:1-2: "Je vous recom-mande Phoebé, notre soeur,
qui est diaconesse de l'Église de Cenchrées, afin que vous
la receviez en notre Seigneur d'une manière digne des saints, et
que vous l'assistiez dans les choses où elle aurait besoin de vous,
car elle a donné aide à plusieurs et à moi-même." Paul "recommande Phbé [...] qui est diaconesse de l'Église
de Cenchrées", ville située à 12 km de Corinthe,
c'est en quelque sorte l'avant-port de cette ville. Romains 16:3-5: "Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d'oeuvre
en Jésus-Christ, qui ont exposé leur tête pour sauver
ma vie; ce n'est pas moi seul qui leur rends grâces, ce sont encore
toutes les Églises des païens. Saluez aussi l'Église
qui est dans leur maison. Saluez Épaïnète, mon bien-aimé,
qui a été pour Christ les prémices de l'Asie." Ceci nous prouve qu'à l'époque, l'Église était
aussi peu nombreuse, petite en nombre, puisqu'on se réunissait
dans les maisons. À cette époque-là, il n'y avait pas de grandes cathédrales.
Ce sont les catholiques qui eurent l'idée de grands bâtiments,
de basiliques, de cathédrales. Aujourd'hui, quand on parle d'Église, les gens voient un bâtiment
avec un clocher. Or le mot "Église" est traduit du grec
ekklesia, c'est-à-dire "les appelés", "une
assemblée des appelés". Au verset 5, il est question d'"Épaïnète, [...]
prémices de l'Asie". Il a donc été le premier
converti. Romains 16:6-7: "Saluez Marie, qui a pris beaucoup de peine pour
vous. Saluez Andronicus et Junias, mes parents et mes compagnons de captivité,
qui jouissent d'une grande considération parmi les apôtres,
et qui même ont été en Christ avant moi." Romains 16:8-12: "Saluez Am-plias, mon bien-aimé dans le
Seigneur. Saluez Urbain, notre compagnon d'oeuvre en Christ, et Stachys,
mon bien-aimé. Saluez Apellès, qui est éprouvé
en Christ. Saluez ceux de la maison d'Aristobule. Saluez Hérodion,
mon parent. Saluez ceux de la maison de Narcisse qui sont dans le Seigneur.
Saluez Tryphène et Tryphose, qui travaillent pour le Seigneur.
Saluez Perside, la bien-aimée, qui a beaucoup travaillé
pour le Seigneur." À de nombreuses reprises, Paul parle de "bien-aimé".
Paul a donc remarqué ceux qui ont participé au bien, au
progrès de l'Église et de l'uvre. Si Paul le remarque,
combien plus Jésus-Christ remarque-t-Il tous ceux qui font leur
part pour l'Église et pour l'uvre. Romains 16:14-15: "Saluez Asyn-crite, Phlégon, Hermès,
Patrobas, Hermas, et les frères qui sont avec eux. Saluez Philologue
et Julie, Nérée et sa soeur, et Olympe, et tous les saints
qui sont avec eux." "Les saints", ce sont ceux qui sont véritablement convertis,
ce sont tous ceux qui ont cessé de vivre dans la transgression
de la loi, et qui vivent selon le mode de vie, la façon de vivre
décrite dans la Bible. Ils observent la loi, les comman-dements, les sabbats, les fêtes
annuelles. Leur baptême est valable aux yeux de Dieu et ils ont
reçu le Saint-Esprit de Dieu. Comme Dieu n'accorde Son Saint-Esprit qu'à ceux qui Lui obéissent,
le baptême des enfants est sans valeur, le baptême des témoins
de Jéhovah et des adventistes est sans valeur puisque toutes ces
Églises rejettent les dix comman-dements, la loi, le sabbat ou
les fêtes de l'Éternel. Un saint est quelqu'un qui a été sanctifié, mis
à part par la réception du Saint-Esprit, et Dieu ne donne
Son Saint-Esprit qu'à ceux qui Lui obéissent. Romains 16:16: "Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser.
Toutes les Églises de Christ vous saluent." Que veut donc dire Paul par ce verset? Dans l'Église primitive,
on se saluait par un "baiser" de paix, de fraternité,
mais n'oublions pas que les congrégations étaient petites
puisqu'elles s'assemblaient dans des maisons, donc dans une pièce. Le "baiser" était une forme de salut et, avec le temps,
il a été remplacé par la poignée de main.
Voilà pourquoi Paul écrit: "Saluez-vous par un saint
baiser". Il dit bien un, et non deux, trois ou quatre! Aujourd'hui nous dirions: "Saluez-vous par une bonne poignée
de main". Le véritable amour fraternel ne se témoigne pas à
coup de baisers, mais par un geste, une parole gentille, un mot d'encouragement. Romains 16:17: "Je vous exhorte, frères, à prendre
garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice
de l'enseignement que vous avez reçu. Éloignez-vous d'eux." Il faut parfois marquer quelqu'un qui enseigne des choses contraires
à la vraie doctrine et qui essaye d'imposer son point de vue et
d'amener d'autres membres du troupeau dans la mauvaise direction. On peut s'exclure soi-même en abandonnant l'assemblée et
en ne répondant plus à la sainte convocation qui nous est
adressée par l'Éternel. Une personne qui ne participe plus aux assemblées de sabbat ou
des fêtes annuelles s'exclut d'elle-même. Romains 16:18: "Car de tels hommes ne servent point Christ notre
Seigneur, mais leur propre ventre; et, par des paroles douces et flatteuses,
ils séduisent les coeurs des simples." Romains 16:19: "Pour vous, votre obéissance est connue de
tous; je me réjouis donc à votre sujet, et je désire
que vous soyez sages en ce qui concerne le bien, et purs en ce qui concerne
le mal." Ceci n'est pas une flatterie que Paul ajoute à sa lettre! "Purs
en ce qui concerne le mal", voilà pourquoi il nous faut écarter
"le mal" qui se trouve au milieu de nous. Romains 16:20: "Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan
sous vos pieds. Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ
soit avec vous!" Quand "Satan" sera-t-il écrasé sous nos pieds?
Juste après la résurrection, c'est à ce moment-là
qu'avec Jésus-Christ, nous détrônerons le prince de
ce monde. Jésus-Christ établira Son trône à
Jérusalem et nous régnerons sur la terre avec Lui. Satan ne sera pas détruit mais banni, c'est ce que confirme Jude
dans son épître. Romains 16:21: "Timothée, mon compagnon d'oeuvre, vous salue,
ainsi que Lucius, Jason et Sosipater, mes parents." "Timothée" était près de Paul lorsque
cette épître a été écrite. Romains 16:22: "Je vous salue dans le Seigneur, moi Tertius, qui
ai écrit cette lettre." Quand il écrivait de sa main, il devait le faire avec de grandes
lettres. "Voyez avec quelles grandes lettres je vous ai écrit de ma
propre main" (Gal. 6:11). Romains 16:23-26: "Gaïus, mon hôte et celui de toute
l'Église, vous salue. Éraste, le trésorier de la
ville, vous salue, ainsi que le frère Quartus. Que la grâce
de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous! Amen! À
celui qui peut vous affer-mir selon mon Évangile et la prédication
de Jésus-Christ, conformément à la révélation
du mystère caché pendant des siècles, mais manifesté
maintenant par les écrits des prophètes, d'après
l'ordre du Dieu éternel, et porté à la connaissance
de toutes les nations, afin qu'elles obéissent à la foi." Le "mystère caché", c'est le plan divin, c'est
la mise à l'écart du peuple d'Israël pour que les élus,
les appelés, les prédestinés, ceux qui étaient
étrangers à la promesse puissent y participer. C'est ce
que Paul expliquait au chapitre onze! Quand cela sera-t-il "porté à la connaissance de toutes
les nations"? Quand comprendront-elles? Pendant le millénium
et à l'époque de la seconde résurrection, c'est alors
qu'elles obéiront à la foi! Romains 16:27: "à Dieu, seul sage, soit la gloire aux siècles
des siècles, par Jésus-Christ! Amen!" "La gloire" est "à Dieu", "aux siècles
des siècles". Mais cette "gloire", Sa "gloire",
Il veut la partager avec nous tous! Que Dieu en soit loué! Ainsi soit-il! |